En tandem sur la route de la soie

Blog

Au jour le jour

Escapade ardéchoise

Hello !

Avec un peu de retard (on attendait une bonne connexion), voici un résumé de nos 2 jours passés en Ardèche :

Avec en prime quelques photos :

bbblbbbr
20180311-16.47.16_resized.jpg
20180311-16.47.26_resized.jpg
20180311-16.47.30_resized.jpg
20180312-09.25.52_resized.jpg
20180312-09.26.00_resized.jpg
20180312-09.26.20_resized.jpg
20180312-10.29.24_resized.jpg
20180314-09.09.54_resized.jpg
20180314-09.10.38_resized.jpg
20180314-09.10.56_resized.jpg
20180314-09.11.04_resized.jpg
20180314-13.20.20_resized.jpg
20180314-17.36.56_resized.jpg
20180314-17.38.50_resized.jpg
20180315-11.48.32_resized.jpg
20180315-15.42.42_resized.jpg
20180315-15.42.58_resized.jpg
20180315-15.52.24_resized.jpg
20180315-15.52.36_resized.jpg
20180315-15.52.56_resized.jpg
20180315-15.53.24_resized.jpg
20180315-17.04.34_resized.jpg
20180315-17.04.50_resized.jpg
20180315-17.05.04_resized.jpg
20180315-17.05.28_resized.jpg
20180315-17.05.44_resized.jpg
20180315-17.21.52_resized.jpg
20180315-17.24.42_resized.jpg
20180315_193202_resized.jpg
20180316-09.07.34_resized.jpg
20180316-09.07.46_resized.jpg
20180316-09.07.50_resized.jpg
20180316-10.06.40_resized.jpg
20180316-10.07.02_resized.jpg
20180316-10.07.04_resized.jpg
20180316-10.07.10_resized.jpg
20180316-11.22.14_resized.jpg
20180316-11.25.48_resized.jpg
20180316-11.26.04_resized.jpg
20180316-11.44.54_resized.jpg
20180316-11.48.10_resized.jpg
20180316-11.48.46_resized.jpg
20180316-11.50.14_resized.jpg
20180316-11.52.54_resized.jpg
20180316-11.55.00_resized.jpg
20180316-12.04.36_resized.jpg
20180316-12.12.34_resized.jpg
20180316-12.12.48_resized.jpg
20180316-12.18.26_resized.jpg
20180316-12.18.42_resized.jpg
20180316-12.26.12_resized.jpg
20180316-12.28.38_resized.jpg
20180316-12.38.06_resized.jpg
20180316-12.46.04_resized.jpg
20180316-12.52.20_resized.jpg
20180316-12.52.30_resized.jpg
20180316-14.00.10_resized.jpg
20180316-15.02.48_resized.jpg
20180316-17.26.44_resized.jpg
20180317-10.51.44_resized.jpg
20180317-10.51.46_resized.jpg
20180317-10.55.08_resized.jpg
20180317-10.55.12_resized.jpg
20180317-14.51.12_resized.jpg
20180317-14.52.14_resized.jpg

 

La suite de la descente du Rhône a été marquée par le passage par de vignobles remarquables (même si on n’a pas autant goûté qu’on aurait dû ! 😉 ).

On retient surtout de la vallée du Rhône l’impact direct de nos activités humaines sur la nature : beaucoup de production d’énergie (nucléaire, hydraulique comme éolienne) et d’extraction du sol (des flancs de falaises arrachés ou des “étangs” artificiels qui sont en fait des carrières). Beaucoup de ces conséquences sont souvent cachées et là, on en a été les témoins directs (et encore, à la toute petite échelle des activités faites en France et non décentralisées à l’autre bout du monde). Ca nourrit nos réflexions…

On vous raconte très vite notre arrivée dans le Sud ! (spoiler : on a vu la neige !)

A bientôt !

Stéphanie

PS : Claude a ajouté les photos du we de départ ! 🙂

Au jour le jour

Oh la gadoue !

Hello !

Spoiler : pour apprécier cet article, le lire en écoutant cette musique

A Mâcon,  a retrouvé Sophie et Jean-Chris, des amis de Bulgarie et leur adorable petite fille Léonore. On a d’ailleurs découvert qu’il était possible de signer avec les enfants avant qu’ils ne parlent, maintenant, nous aussi on sait dire “encore”, “banane” ou “salade” ! On a été rejoints par Johanna, Marion, Baptiste et Gab (merci encore d’être venus !). On a vraiment passé un super week-end !! Mine de rien, plus on avance, moins il nous reste d’occasions de passer du temps avec des amis, on en profite donc à fond !

On repart de Mâcon lundi matin, le gps nous annonce 74km jusqu’à Lyon, une voie vélo longe la Saône tout le long… la journée s’annonce facile !

A la sortie de la ville, on rejoint la voie vélo, on est sur un chemin le long des berges, on avance bien. On tourne un peu trop tôt, ce n’est pas grave, il suffit de tourner au prochain chemin à droite pour rejoindre le chemin principal. Sauf que le chemin en question est plein de boue… On a la flemme de faire 1/2 tour (1ère erreur de la journée), on décide de pousser le vélo sur les 200m avant de rejoindre le bon chemin. On pousse, on glisse, on manque de tomber dans la boue… et avec un dernier effort, on pousse le vélo jusqu’au chemin !

Et là… stupeur ! Le fameux chemin “principal” se retrouve lui aussi être un chemin de boue !! On se console en admirant l’endroit qui est magnifique (plein d’oiseaux, bateaux abandonnés, nature sauvage…).

On reprend notre souffle et on se dit que rationnellement, ça ne vaut pas le coup de faire 1/2 tour, il y a de l’herbe au bord du chemin, on devrait pouvoir y pousser le vélo sans trop s’enfoncer voire même pédaler. Allez, un peu de motivation et on repousse le vélo ! Sauf que les roues sont littéralement ventousées au sol gluant, impossible de faire bouger le vélo. Je suis prise d’un fou rire tandis que Claude s’imagine se laisser dépérir dans cet océan de gadoue. En poussant un peu plus fort, on finit par réussir à faire bouger le vélo. On se retrouve à marcher un petit moment, nos tentatives de pédalage sont pour la plupart infructueuses (la roue arrière dérape). On arrive à remonter sur le vélo 45mn après et on finit par retrouver avec joie le bitume !

Les champs et la route sont eux aussi bien humides. On profite d’une grande flaque d’eau pour nettoyer le vélo et enlever les kilos de boue qui collent aux roues et à nos pieds.

On essaie de trouver des petits routes mais on peine à éviter la départementale chargée de camions. On retente les bords de Saône et… on fait 1/2 tour quand on est obligés de descendre du vélo pour avancer. Et comme on n’apprend pas vite de nos erreurs, on recommencera encore plusieurs fois jusqu’à se re-retrouver complètement englués sous un pont. Il y a tellement de terre coincée dans le garde boue que la roue avant se retrouve complètement bloquée ! Cette fois, c’est vraiment fini, on finit par rejoindre Lyon par la route (avec des vraies pistes cyclables qui finissent par apparaitre).

On va jusqu’à Villeurbanne où l’on arrive tous boueux chez Sonia, une amie de Claire (amie annécienne) qui est venue passer la soirée avec nous. On passe un super moment ! On en profite pour souhaiter plein de chance à Sonia qui a un super projet d’auberge de jeunesse à Villeurbanne ! 🙂

Mardi matin, on essaie désespérément de trouver des plaquettes de freins (les notres sont déjà usées !), on finit par en trouver et on se met en route pour le sud en début d’aprem. On sait qu’il y a un grand itinéraire cyclable, la Via Rhona, qui va nous emmener de Lyon jusqu’à Avignon. Ca nous arrange bien, les entrées/sorties des grandes villes ne sont jamais marrantes. En pratique, la sortie de Lyon est loooooongue, les pistes cyclables, quand elles existent, se limitent à une mini bande sur le côté de la route. Rien de très sympa… on réalisera plus tard que le site de la Via Rhona déconseille ce tronçon et recommande de prendre le train :/

En milieu d’aprem, on est toujours en milieu ultra urbain, nos chances de trouver un bivouac pour le soir s’amenuisent, on décide d’écrire à de potentiels hôtes sur warmshowers. C’est comme ça qu’on est accueillis au pied levé par Lise, Rudy et leurs filles Iana et Nive. On passe une excellente soirée et on repart avec de bonnes idées d’itinéraires vélo !

Ce matin, on passe par le centre ville de Vienne, on se ravitaille au marché et direction le sud. Claude s’exerce au limbo-vélo avec les chicanes de la Via Rhona. Sur une portion d’1 ou 2km, il doit y en en avoir tous les 200m, on a du mal à comprendre l’intérêt…

On roule sous un grand soleil toute la journée, c’est super agréable, on sent le printemps qui arrive !

sieste au soleil

Ce soir, on a encore la chance d’être hébergés par des hôtes warmshowers, Camille et Gérald nous accueillent chaleureusement à Tournon-sur-Rhône malgré un emploi du temps familial chargé. On discute numérique et service public et Claude file un coup de main sur l’ordi Linux du sous sol.

Je vous laisse, on doit encore étudier l’itinéraire pour demain ! Rudy et Lise nous ont conseillé un détour par une vallée qui a l’air magnifique.

Et merci à tou.te.s pour vos commentaires, ça nous fait ultra plaisir de vous lire ! 🙂

A bientôt !

Stéphanie

 

 

 

 

 

 

 

Au jour le jour

De Digoin à Mâcon

À Digoin nous restons deux jours chez Madeleine et Pierre Adrien. Cet arrêt forcé (Steph doit retourner à Paris pour finir son inscription pôle emploi) sera, grâce à leur hospitalité, extrêmement agréable !! Merci !

Nos hôtes sont des personnes extraordinairement sympathiques ! Le courant passe immédiatement, nous partageons sur plein de sujets, et il s’avère que eux aussi ont un projet de voyage : 7 mois en camping-car pour traverser le Canada, sauf que dans leur cas c’est un aller simple qui est prévu ! Pour suivre leurs aventures, leur site est par ici.

Le jour de pause de vélo fait du bien, les genoux souffrant toujours un petit peu. Mais celui de Johanna, avec son vélo de ville muni d’uniquement 3 vitesses, est carrément gonflé…

Son état restant assez constant le jeudi, elle est forcée de renoncer à nous accompagner jusqu’à Mâcon le lendemain. Il faut donc trouver une solution de transport pour elle et son vélo. Je vous passe les détails mais c’est compliqué avec la SNCF… Au final la solution qui marche le mieux est le bus local Buscéphale, qui prennent les vélos en soute ! Ouf !

De notre côté, nous reprenons la route le vendredi matin, nous sommes prêts pour deux jours de traversée du nord des monts du Beaujolais entre la Loire et la Saône, soit la traversée d’ouest en est du département éponyme, le 71.

Première étape facile, longer le canal jusqu’à Paray le Monial. C’est très beau, les bâtiments en pierre locale ont une magnifique couleur ocre.

Ensuite, le paysage se creuse doucement et les collines font leur apparition, nous traversons le Charolais jusqu’à Charolles dans des paysages très verts et sous un beau soleil ! Et il fait 20°C, sans rire.

Après le déjeuner, il est temps de se rendre à la réalité, le paysage a beaucoup changé et ce sont des montagnes qui nous attendent… Et la première montée donne le ton !

Le haut de notre étape se nomme Bergesserin (prononcer “berger serein” pour faire local), culmine à 500m, mais cela sera trop de dénivelé pour une seule journée (650m cumulés déjà) et nous nous arrêtons quelques kilomètres avant chez un paysan accueillant.

Notre site de camping

Le lendemain, nous savons bien qu’une montée nous attend jusqu’en haut, mais ce qu’on a bien retenu de l’itinéraire c’est que c’est la dernière ! En effet un tunnel va nous épargner le dernier col du trajet, le tunnel du Bois Clair ! Nous nous voyons déjà arrivés, filants comme le vent jusqu’à Mâcon, à temps même pour le déjeuner chez Sophie et Jean Chris !

Malheureusement, un léger contretemps se présentera, plutôt bien résumé par ces photos…

La pilule du tunnel fermé avalée (une pilule de 196m de dénivelé quand même), la vrai descente commence. Une pente douce très agréable et sur une voie dédiée nous emmène jusqu’aux abords de Mâcon, et même si nous sommes un peu en retard, on peut tout de même déjeuner chez Sophie en arrivant 🙂

Ensuite, c’est Johanna qui descend du bus aux alentours de 14h, et pour finir les amis de l’est, Baptiste, Gabriel et Marion qui débarquent vers 15h30 !

Nous sommes au complet pour un week end qui s’annonce reposant et très amical !!!

Au jour le jour

Départ !

Bonjour !

Ca y est, le jour J tant attendu est arrivé, on est partis samedi ! On a eu l’énorme bonheur de faire les premiers kilomètres bien accompagnés : famille et amis se sont joints à nous, un grand merci à tou.t.es !!
La météo n’était pas très optimiste, bravo et merci à tou.te.s les courageu.ses.x qui nous ont quand même suivi dans cette idée un peu folle de départ collectif. On a l’impression de vous avoir un peu emmenés avec vous, le moins qu’on puisse dire, c’est que ça nous a beaucoup touchés !!

On a donc retrouvé certains amis dès le vendredi soir, on a bien mangé (mention aux gâteaux de ma mère !) et bien ri !

Après un petit-dej copieux et des retrouvailles inattendues, nous sommes partis samedi matin de Meung direction les bords de Loire. J’ai eu le plaisir de retrouver mon frère à quelques 100aines de mètres qui m’a fait la surprise de se joindre à nous (je pensais qu’il était aux Etats-Unis…).

  

On a longé la Loire jusqu’à Orléans, le soleil était au rendez-vous, on n’a même pas eu besoin de s’abriter au Campo Santo et nous avons pu pique niquer au soleil sur l’ile Charlemagne. L’après-midi, une bonne petite averse nous a rappelé que la météo avait son mot à dire dans le week-end mais elle s’est vite arrêtée… A Jargeau, nous étions attendus avec chocolat, vin chauds (merci les Gonzalez !) et cookies (merci Michèle !). Nous sommes repartis jusqu’à Saint Benoit sous un cortège quelque peu inhabituel : pas moins de 25 vélos dont 2 tandems bizarres et un vélo couché !

Nous étions hebérgés le soir à la magnifique abbaye de Saint Benoit sur Loire (un énorme merci au passage à la confrérie !!) où nous avons pu déguster une succulente paëlla pour 30 personnes cuisinées par mon oncle (encore un grand merci et bravo !!). Le vélo a bon dos, ça fait 2 jours que l’on mange (beaucoup) trop (et très bien !) sous prétexte qu’ “on se dépense”. 😉
Après plus de 60 km dans les pattes, personne n’a fait long feu (et encore moins moi qui avais des restes d’une bonne crève chopée la veille).

  

Le lendemain matin, essai des différents vélos, ménage et adieux devant l’abbaye : certain.e.s rentrent à Chécy/Orléans/Meung, d’autres poursuivent avec nous vers l’Est.

   
La météo est moins clémente : de la pluie ininterrompue nous accompagne jusqu’en début d’aprem (encore désolée… :/ ). Nous avons la chance d’être ravitaillés pour la pause dej par les parents de Claude, qui nous quittent après un super pique nique sous un petit kiosque à Lions en Sulias qui semblait nous attendre.


En fin d’après-midi, Cécile et Marine nous quittent à Briare après la traversée du magnifique pont canal. Nous sommes maintenant 4 à continuer à pédaler. Après un gouter avec ma tante et ma grand-mère, nous irons jusqu’à Cosne-sur-Loire où nous avons été hebérgé par Jo (merci !). On aura fait quasi 100km, pour une 2ème journée, c’est plutôt pas mal !! 😀

Lundi, un grand soleil est avec nous toute la journée (à celles et ceux qui ont pédalé dimanche, on a pensé à vous !). C’est la mécanique qui n’est pas de notre côté cette fois : 2 crevaisons et quelques séances de gonflage de roues ponctueront la journée (heureusement, Johanna était là pour nous enseigner sa super méthode pour démonter un pneu !!). On a le plaisir d’être chaleureusement accueillis par la grand-mère de Claire le soir (merci !). Faut reconnaître que quad on a l’opportunité, un vrai lit est apprécié ! 😉

Mardi, on avance tranquillement jusqu’à Decize où Pascal prend son train, merci de nous avoir accompagnés jusque là ! Le nombre de nos compagnons de route est encore divisé par 2, on espère que Johanna restera entière ! 😉

On roule encore un peu jusqu’à trouver un magnifique bivouac au bord de la Loire (qui est devenue toute petite d’ailleurs au fil des kilomètres !). Je vainc ma peur du froid et réussit à me laver à l’eau gelée de la Loire, on dine au calme et au sec… le bonheur ! On commence peu à peu à vraiment déconnecter et réaliser qu’on part en voyage…
La pluie vient nous interrompre, on finira le dessert sous la tente !

Mercredi, on longe les canaux jusqu’à Digoin. Quelques averses viennent nous refroidir mais on s’en sort pas si mal.
Je vais prendre le bus/train pour un aller-retour express à Paris (les joies de Paul…), j’en profiterai pour voir Claire et Romain, c’est toujours ça ! 🙂
Claude et Johanna sont hébergés par des couchsurfers à Digoin, je les rejoins ce soir (jeudi) !

Voilà pour ces 1ères nouvelles ! Elles ont un peu tardé, désolée, on n’a pas arrêté ! Et pour vous récompenser de votre attente, voici une petite vidéo ! Je préviens, l’intérêt est limité pour les personnes qui n’étaient pas là et c’est mon 1er essai de montage depuis une tablette, j’ai un peu galéré… :/ La prochaine sera mieux !

Les photos sont en ligne dans un album 

Merci encore aux cyclistes !! 😀

Stéphanie

 

Trucs et astuces

Passports, please

Un petit post pour vous expliquer nos histoires de passeport ! Certains d’entre vous ont déjà eu le plaisir d’entendre le détail de cette histoire, mais pour les curieux de l’administratif voici un résumé !

Le problème :

Les voyageurs sur la route de la soie rencontrent depuis presque un an des difficultés pour entrer en Chine, car il est devenu difficile d’obtenir un visa. Pourtant, vous dites-vous, il ne semble pas que la Chine soit avare de ses visas ? La raison est un peu plus complexe…

Premier point

Les Français peuvent demander leur visa en France, c’est à dire au consulat Chinois de Paris ou de Marseille. Mais le visa n’étant valable que quelques mois, le mieux est de le demander en route ! Malheureusement, les pays frontaliers de la Chine en asie centrale n’en donnent plus, le dernier endroit pour faire la demande est l’Iran. Seulement, il n’est valable que 1 mois ! Trop court pour nous…

Première solution, il suffit d’envoyer son passeport en France et de demander à un ami de faire la démarche pour vous ! Autrement dit, trouver un pays à la poste fiable, le Kirghizistan, et être à l’aise avec des photocopies de son passeport pour se balader en Asie centrale 😀

Second point

Depuis environ un an donc, la Chine ne regarde pas d’un bon œil les séjours prolongés en Turquie et en Iran. Lorsqu’on voyage à vélo, mécaniquement on ne peut pas traverser rapidement des pays gigantesques comme la Turquie et l’Iran, nos passeports apparaissent donc comme suspects. Ce qui impose donc de se rendre au consulat afin d’expliquer les raisons de ce séjour prolongé. Oui mais, on est au Kirghizistan !!!

Bref dans notre monde moderne, tout est fait pour les voyages en avion, la démarche d’obtention de visa Chinois est donc triviale pour un Français, à condition de voyager “normalement”…

La liste des solutions:

  • Ne pas avoir de tampon Turc ni Iranien : Ca a l’air bête, mais c’est possible pour la Turquie en entrant avec notre carte d’identité. Pas moyen d’échapper au visa Iranien, mais peut être que ça suffira ?
  • Ne pas aller en Chine : Et oui ! On a conscience que la route de la Soie sans la Chine, ça risque de manquer de soie… Mais c’est pas une raison pour faire demi tour ! On envisage de bifurquer vers le nord pour aller attraper le trans-sibérien, et pourquoi pas aller en bateau au Japon et/ou en Corée !
  • Obtenir un second passeport : Plus de détails ci dessous !

Obtenir un second passeport en France

Pour commencer, pourquoi ça marche ? L’idée est d’avoir une deuxième passeport vierge, que l’on peut laisser en France. On utilise ce passeport pour faire la demande de visa Chinois par un ami, et hop on envoie le résultat tamponné à nous, les visiteurs Kirghizes.

Obtenir un second passeport en France, c’est possible mais uniquement dans le cadre professionnel. Genre commercial qui voyage énormément et qui ne repasse pas par la France. Car sinon, on vous échange le passeport, sans changer son numéro ni sa date de péremption, mais avec des pages vierges.

On a essayé, mais ça n’a pas fonctionné… Tout d’abord, les gentils agents de la préfecture de police de Paris m’ont indiqué que la seule chance pour que ça aboutisse, c’était d’avoir le soutien d’une personne morale, histoire d’avoir un analogue de l’employeur.

Cette personne morale, qui nous a dépanné au pied levé c’est CCI, l’assoc de cyclo camping international ! Après étude de notre demande, Anne a rédigé une super lettre pour nous soutenir et expliquer les contraintes de notre voyage. Merci pour votre réactivité !!

Malheureusement, cela n’a pas suffit, et la demande a été rejetée car ce n’était pas pour des raisons personnelles, et les pays, bien qu'”incompatibles” dans notre situation, ne sont pas des pays en froid, c’est à dire qui n’entretiennent pas de relation diplomatique…

Ca valait le coût d’essayer 🙂

Les voyageurs ne sont jamais à court de solutions, et on nous a déjà suggéré d’essayer d’obtenir un visa à validité plus longue depuis Téhéran ! Il ne nous reste plus qu’à essayer 🙂

Au jour le jour

Bye Bye Paris !

Ca y est, on a quitté Paris !

Après près de 12 ans de vie à Paris, ça y est, je quitte la capitale ! Evidemment, on est forcés de penser à cette chanson, mais quand même on part surtout la tête avec plein de merveilleux souvenirs.

Un énorme MERCI à tous les amis/collègues pour tous ces superbes moments passés ensemble et ces multiples pots de départ ! (promis, cette fois, c’est vraiment fini 😉 ). On a aussi eu la chance de quitter des boulots géniaux, alors merci à toute l’équipe d’Enercoop ! (merci notamment pour le dessin du bonhomme Enercoop qui me dit au revoir qui illustre cet article)

C’est le moment où j’en profite pour te dire que si jamais toi, lecteur, tu n’as pas encore changé de fournisseur d’électricité, fonce voir ce qui se cache #DerrièreLaPrise !!

Je laisse Claude dire son petit mot mais je sais qu’il n’en pense pas moins de son côté. 🙂

Claude : Exactement ! J’en profite pour article-jacker Stéphanie et dire un grand merci à Dataiku et à tous mes collègues ! L’entreprise soutient notre projet en me permettant de prendre un long congé sans solde, le luxe quoi !

Clairement, vous allez tous, trop nous manquer !! (et d’ailleurs, cela concerne évidemment aussi les non parisiens, la famille ! Pas de jaloux hein !)

On vous embrasse fort ! Et pour illustrer ça, je me permets de piquer le meilleur gif que j’ai jamais reçu :

 

Et sinon, à quelques jours du départ, on fignole les derniers préparatifs (toujours rien de très excitant : assurances, orga des 1ers jours…), on a à peine le temps de réaliser qu’on part dans… 3 jours ! (après-après demain quoi ! )

Pour l’instant le beau temps n’est pas vraiment au rendez-vous, on croise les doigts pour que ça s’améliore.

Allez, c’est bientôt fini les articles de préparatifs, les prochains devraient correspondre un peu mieux à ce que vous attendez d’un blog de voyage à vélo ! 😉

++

Stéphanie