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Au jour le jour

Ponente

Après le passage de(s) frontière(s), nous longeons la côte méditerranéenne côté italien. C’est la région de la Ligurie qui constitue la partie la plus proche de la mer, avec les provinces successives de Imperia, Savone, Gênes et La Spezia.

Et la côte elle même a un nom, à l’ouest de Gênes le ponant (ponente), et à l’est le levant (levante) ! De Vintimille à Gênes on traverse donc tout le ponente ! L’itinéraire est assez varié, couvrant toute la gamme de la piste cyclable idéale à la route très encombrée.

Mention spéciale pour la piste autour de San Remo, on aurait aimé qu’elle dure toujours !!

Côté paysages, l’architecture est assez différente par rapport à la côte d’azur, les maisons se ressemblent mais sont toutes de couleurs différentes ! La côte est assez homogène sauf un très beau passage rocheux avant Savone, voir les photos 🙂

Somme toute ce sont quelques jours très agréables et surtout ensoleillés ! En plus on croisera nos premiers cyclorandonneurs depuis le début du voyage (!). On a roulé avec Lorenz quelques heures et partagé un déjeuner au bord de la mer. Il est écossais et donc n’a visiblement jamais froid, il roulait en simple t-shirt ! Il nous a expliqué qu’il portait alors un pantalon (par 15°) afin “d’augmenter sa résistance à la chaleur”. Ca a fait un choc à Stéphanie…

Ci dessous des photos ainsi qu’une vidéo de ces quelques jours !

 

 

Au jour le jour

Premiers passages de frontière réussis !

Hello,

J’allais intituler ce post “1er passage de frontière réussi” quand j’ai réalisé que nous en avons passé… 3 ! Nous sommes partis de Nice hier midi et sommes arrivés en Italie à Vintimille le soir.

Après un dej au bord de la mer en compagnie de Guillaume, cycliste niçois hyper sympa (hop un peu de pub pour son projet de vélo-école), la journée fût extrêmement agréable : grand soleil, mer turquoise… on se serait cru en vacances en été si on avait pas regardé les manteaux en fourrure que les autochtones portaient.

On se rappellera de cette côte comme une débauche de démonstration de richesse qui ne fait pas du tout envie : côte bétonnée d’immeubles moches hors de prix, énormes voitures qui nous dépassent en faisant un tintamarre pas possible…

On doit vous avouer qu’on a pris un malin plaisir à se faire photographier par les touristes avec des ferraris devant le casino de Monte Carlo. Avec nos sous-vêtements qui séchaient à l’arrière du tandem, on avait une classe incroyable !! 😀

“Je ne sais pas quoi choisir”

On a fait une pause à Menton, ville pour le coup jolie avec de vieux bâtiments colorés, où l’on a été obligés de faire une pause crêpes historie de finir mes tickets restau (merci Enercoop pour le goûter ! 😉 ).

Puis on a traversé la frontière avec le message “refugees welcome, no borders” tagué dans le tunnel. Toute cette démonstration de richesse semble encore plus absurde quand on connaît les enjeux autour de cette frontière…

A bientôt pour la suite de nos aventures en Italie ! On est contents d’arriver et ce, d’autant plus qu’on va pédaler avec des amies : Anne-Laure et Marie vont nous rejoindre vers Pise/Ancône ! 🙂

Bises

Steph

Au jour le jour

Du Rhône à la mer

L’impression d’être dans le sud commence déjà lorsqu’on termine de longer le Rhône, mais une fois à Avignon le doute n’est plus permis ! Nous trouvons même des campings ouverts à l’année et décidons de nous installer dans l’un d’eux, face aux remparts ! Cela nous permet de profiter d’une balade nocturne dans la préfecture du Vaucluse, ainsi que de s’offrir une bonne pizza 🙂

Le lendemain nous nous éloignons définitivement du Rhône pour prendre la direction de Cavaillon et du Lubéron. On commence par longer la Durance sur des routes un peu décevantes mais à force la nature reprend ses droits et nous prouve que les sorties de ville ne sont pas éternelles, heureusement ! Une fois à Cavaillon nous empruntons la vélo route du Lubéron, par le sud, c’est à dire le sens orange (c’est super bien fait 🙂 ).

Traversée de la Durance pour entrer dans les bouches du Rhône direction Aix-en-Provence, on passera tout près du Puy Sainte Réparade, dédicace charlot !

On découvre l’ancien canal de Marseille et son bassin, et on continue sur une route qui monte un peu, mais qui est superbe.

L’arrivée chez Thomas, Isabelle et Raphaël est bienvenue, car à l’heure de la sortie des bureaux la route est assez encombrée…

On passe une super journée avec eux (merci encore !!), partiellement remplie par différentes emplettes (dont un passage chez cycles AJP, que je recommande le propriétaire est hyper sympa).

L’étape aix Nice représente 200km et 1500m de dénivelé, on se prépare donc pour 3 jours plutôt sportifs… chaque jour la terre change un peu plus de couleur et passe progressivement de l’ocre au rouge !

Le premier jour, on voit la Sainte Victoire au loin, le soir on trouve un bivouac près d’une carrière.

Le deuxième jour on traverse le vignoble des Côtes de Provence, donc il y a beaucoup de vignes, et la pierre change encore un peu de couleur. Le soir, magnifique campement dans la longue montée vers Bagnols en Forêt, sur des roches rouges et avec une vue sur la Méditerranée, et Fréjus au loin.

Troisième jour, encore des vues magnifiques mais beaucoup beaucoup de côte, avec comme point culminant Grasse ! On aura aussi nos premières gouttes de pluie depuis… presque une semaine !

Le soir, après une étape de près de 90km et 1000m de dénivelé, on est crevés mais… on est arrivés à temps à Nice pour aller chez Expé afin de récupérer quelques accessoires essentiels avant de sortir de France…

Au jour le jour

Escapade ardéchoise

Hello !

Avec un peu de retard (on attendait une bonne connexion), voici un résumé de nos 2 jours passés en Ardèche :

Avec en prime quelques photos :

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La suite de la descente du Rhône a été marquée par le passage par de vignobles remarquables (même si on n’a pas autant goûté qu’on aurait dû ! 😉 ).

On retient surtout de la vallée du Rhône l’impact direct de nos activités humaines sur la nature : beaucoup de production d’énergie (nucléaire, hydraulique comme éolienne) et d’extraction du sol (des flancs de falaises arrachés ou des “étangs” artificiels qui sont en fait des carrières). Beaucoup de ces conséquences sont souvent cachées et là, on en a été les témoins directs (et encore, à la toute petite échelle des activités faites en France et non décentralisées à l’autre bout du monde). Ca nourrit nos réflexions…

On vous raconte très vite notre arrivée dans le Sud ! (spoiler : on a vu la neige !)

A bientôt !

Stéphanie

PS : Claude a ajouté les photos du we de départ ! 🙂

Au jour le jour

Oh la gadoue !

Hello !

Spoiler : pour apprécier cet article, le lire en écoutant cette musique

A Mâcon,  a retrouvé Sophie et Jean-Chris, des amis de Bulgarie et leur adorable petite fille Léonore. On a d’ailleurs découvert qu’il était possible de signer avec les enfants avant qu’ils ne parlent, maintenant, nous aussi on sait dire “encore”, “banane” ou “salade” ! On a été rejoints par Johanna, Marion, Baptiste et Gab (merci encore d’être venus !). On a vraiment passé un super week-end !! Mine de rien, plus on avance, moins il nous reste d’occasions de passer du temps avec des amis, on en profite donc à fond !

On repart de Mâcon lundi matin, le gps nous annonce 74km jusqu’à Lyon, une voie vélo longe la Saône tout le long… la journée s’annonce facile !

A la sortie de la ville, on rejoint la voie vélo, on est sur un chemin le long des berges, on avance bien. On tourne un peu trop tôt, ce n’est pas grave, il suffit de tourner au prochain chemin à droite pour rejoindre le chemin principal. Sauf que le chemin en question est plein de boue… On a la flemme de faire 1/2 tour (1ère erreur de la journée), on décide de pousser le vélo sur les 200m avant de rejoindre le bon chemin. On pousse, on glisse, on manque de tomber dans la boue… et avec un dernier effort, on pousse le vélo jusqu’au chemin !

Et là… stupeur ! Le fameux chemin “principal” se retrouve lui aussi être un chemin de boue !! On se console en admirant l’endroit qui est magnifique (plein d’oiseaux, bateaux abandonnés, nature sauvage…).

On reprend notre souffle et on se dit que rationnellement, ça ne vaut pas le coup de faire 1/2 tour, il y a de l’herbe au bord du chemin, on devrait pouvoir y pousser le vélo sans trop s’enfoncer voire même pédaler. Allez, un peu de motivation et on repousse le vélo ! Sauf que les roues sont littéralement ventousées au sol gluant, impossible de faire bouger le vélo. Je suis prise d’un fou rire tandis que Claude s’imagine se laisser dépérir dans cet océan de gadoue. En poussant un peu plus fort, on finit par réussir à faire bouger le vélo. On se retrouve à marcher un petit moment, nos tentatives de pédalage sont pour la plupart infructueuses (la roue arrière dérape). On arrive à remonter sur le vélo 45mn après et on finit par retrouver avec joie le bitume !

Les champs et la route sont eux aussi bien humides. On profite d’une grande flaque d’eau pour nettoyer le vélo et enlever les kilos de boue qui collent aux roues et à nos pieds.

On essaie de trouver des petits routes mais on peine à éviter la départementale chargée de camions. On retente les bords de Saône et… on fait 1/2 tour quand on est obligés de descendre du vélo pour avancer. Et comme on n’apprend pas vite de nos erreurs, on recommencera encore plusieurs fois jusqu’à se re-retrouver complètement englués sous un pont. Il y a tellement de terre coincée dans le garde boue que la roue avant se retrouve complètement bloquée ! Cette fois, c’est vraiment fini, on finit par rejoindre Lyon par la route (avec des vraies pistes cyclables qui finissent par apparaitre).

On va jusqu’à Villeurbanne où l’on arrive tous boueux chez Sonia, une amie de Claire (amie annécienne) qui est venue passer la soirée avec nous. On passe un super moment ! On en profite pour souhaiter plein de chance à Sonia qui a un super projet d’auberge de jeunesse à Villeurbanne ! 🙂

Mardi matin, on essaie désespérément de trouver des plaquettes de freins (les notres sont déjà usées !), on finit par en trouver et on se met en route pour le sud en début d’aprem. On sait qu’il y a un grand itinéraire cyclable, la Via Rhona, qui va nous emmener de Lyon jusqu’à Avignon. Ca nous arrange bien, les entrées/sorties des grandes villes ne sont jamais marrantes. En pratique, la sortie de Lyon est loooooongue, les pistes cyclables, quand elles existent, se limitent à une mini bande sur le côté de la route. Rien de très sympa… on réalisera plus tard que le site de la Via Rhona déconseille ce tronçon et recommande de prendre le train :/

En milieu d’aprem, on est toujours en milieu ultra urbain, nos chances de trouver un bivouac pour le soir s’amenuisent, on décide d’écrire à de potentiels hôtes sur warmshowers. C’est comme ça qu’on est accueillis au pied levé par Lise, Rudy et leurs filles Iana et Nive. On passe une excellente soirée et on repart avec de bonnes idées d’itinéraires vélo !

Ce matin, on passe par le centre ville de Vienne, on se ravitaille au marché et direction le sud. Claude s’exerce au limbo-vélo avec les chicanes de la Via Rhona. Sur une portion d’1 ou 2km, il doit y en en avoir tous les 200m, on a du mal à comprendre l’intérêt…

On roule sous un grand soleil toute la journée, c’est super agréable, on sent le printemps qui arrive !

sieste au soleil

Ce soir, on a encore la chance d’être hébergés par des hôtes warmshowers, Camille et Gérald nous accueillent chaleureusement à Tournon-sur-Rhône malgré un emploi du temps familial chargé. On discute numérique et service public et Claude file un coup de main sur l’ordi Linux du sous sol.

Je vous laisse, on doit encore étudier l’itinéraire pour demain ! Rudy et Lise nous ont conseillé un détour par une vallée qui a l’air magnifique.

Et merci à tou.te.s pour vos commentaires, ça nous fait ultra plaisir de vous lire ! 🙂

A bientôt !

Stéphanie

 

 

 

 

 

 

 

Au jour le jour

De Digoin à Mâcon

À Digoin nous restons deux jours chez Madeleine et Pierre Adrien. Cet arrêt forcé (Steph doit retourner à Paris pour finir son inscription pôle emploi) sera, grâce à leur hospitalité, extrêmement agréable !! Merci !

Nos hôtes sont des personnes extraordinairement sympathiques ! Le courant passe immédiatement, nous partageons sur plein de sujets, et il s’avère que eux aussi ont un projet de voyage : 7 mois en camping-car pour traverser le Canada, sauf que dans leur cas c’est un aller simple qui est prévu ! Pour suivre leurs aventures, leur site est par ici.

Le jour de pause de vélo fait du bien, les genoux souffrant toujours un petit peu. Mais celui de Johanna, avec son vélo de ville muni d’uniquement 3 vitesses, est carrément gonflé…

Son état restant assez constant le jeudi, elle est forcée de renoncer à nous accompagner jusqu’à Mâcon le lendemain. Il faut donc trouver une solution de transport pour elle et son vélo. Je vous passe les détails mais c’est compliqué avec la SNCF… Au final la solution qui marche le mieux est le bus local Buscéphale, qui prennent les vélos en soute ! Ouf !

De notre côté, nous reprenons la route le vendredi matin, nous sommes prêts pour deux jours de traversée du nord des monts du Beaujolais entre la Loire et la Saône, soit la traversée d’ouest en est du département éponyme, le 71.

Première étape facile, longer le canal jusqu’à Paray le Monial. C’est très beau, les bâtiments en pierre locale ont une magnifique couleur ocre.

Ensuite, le paysage se creuse doucement et les collines font leur apparition, nous traversons le Charolais jusqu’à Charolles dans des paysages très verts et sous un beau soleil ! Et il fait 20°C, sans rire.

Après le déjeuner, il est temps de se rendre à la réalité, le paysage a beaucoup changé et ce sont des montagnes qui nous attendent… Et la première montée donne le ton !

Le haut de notre étape se nomme Bergesserin (prononcer “berger serein” pour faire local), culmine à 500m, mais cela sera trop de dénivelé pour une seule journée (650m cumulés déjà) et nous nous arrêtons quelques kilomètres avant chez un paysan accueillant.

Notre site de camping

Le lendemain, nous savons bien qu’une montée nous attend jusqu’en haut, mais ce qu’on a bien retenu de l’itinéraire c’est que c’est la dernière ! En effet un tunnel va nous épargner le dernier col du trajet, le tunnel du Bois Clair ! Nous nous voyons déjà arrivés, filants comme le vent jusqu’à Mâcon, à temps même pour le déjeuner chez Sophie et Jean Chris !

Malheureusement, un léger contretemps se présentera, plutôt bien résumé par ces photos…

La pilule du tunnel fermé avalée (une pilule de 196m de dénivelé quand même), la vrai descente commence. Une pente douce très agréable et sur une voie dédiée nous emmène jusqu’aux abords de Mâcon, et même si nous sommes un peu en retard, on peut tout de même déjeuner chez Sophie en arrivant 🙂

Ensuite, c’est Johanna qui descend du bus aux alentours de 14h, et pour finir les amis de l’est, Baptiste, Gabriel et Marion qui débarquent vers 15h30 !

Nous sommes au complet pour un week end qui s’annonce reposant et très amical !!!