Foot, voile et dromadaires

Au jour le jour

Foot, voile et dromadaires

Bonjour !

Je vous écris ces lignes depuis un endroit fantastique. Nous sommes au milieu du désert entre Ispahan et Yazd dans un grand caravansérail abandonné. Nous allons y passer la nuit, l’endroit est magique… On ne peut s’arrêter d’imaginer les lieux tels qu’ils étaient il y a quelques centaines d’années, alors qu’ils fourmillaient d’activité et étaient remplis de caravanes… Clairement, la route de la soie, on y est !

Je laisse Claude vous faire visiter les lieux :

Comment en est-on arrivés là ? Retour sur ces 10 derniers jours.

Nous avons quitté Tabriz qui m’avait rappelé les écrits de Nicolas Bouvier (L’Usage du Monde pour ce.lles.eux qui ne l’ont pas lu). Pour rejoindre la capitale et commencer les démarches de visas rapidement, nous avons pris le bus.

Nous avons donc rejoint la gare de bus en vélo (toujours un petit défi de conduire un vélo dans une ville iranienne !). Un gars nous montre un bus qui va à Téhéran, on démonte le vélo sous le regard d’un groupe d’hommes qui commente chaque action que l’on fait. A ce propos, quand on est arrêtés en ville, on a maintenant l’habitude d’avoir des gens autour de nous qui observent le vélo. En général, il y en a un (pas la peine de préciser que ce ne sont que des hommes, non ?) un peu plus malin que les autres qui se met à commenter chaque partie/accessoire du vélo au reste du groupe. Mention spéciale au compteur et à la boussole qui sont toujours très admirés.

Une fois le vélo dans la soute, il nous reste 40mn avant que le bus parte, c’est parfait, cela nous laisse le temps d’aller acheter un dîner. On revient rapidement pour ne pas rater le départ (ce serait dommage que le vélo parte sans nous…). On monte dans le bus qui n’est pas très plein. On apprendra à nos dépends qu’en Iran, la plupart des bus ne partent qu’une fois qu’ils sont pleins, en pratique, on aura attendu plus d’1h30… Le chauffeur a essayé de nous faire des distractions en allumant le moteur après 30mn, se garant un peu plus loin après 45mn, se dirigeant vers la sortie du terminal de bus au bout d’1h… et pendant ce temps, des rabatteurs ramenaient au compte goutte quelques personnes, tandis que les passagers (dont nous) commençaient à s’agacer…

Depuis, on est devenus des pros des bus et on ne monte que dans des bus quasi pleins ! De manière générale, les bus sont assez spacieux, ce qui est agréable au vu des grandes distances à parcourir en Iran. Il est même courant qu’on nous distribue nourriture et boisson. Tout est suremballé par contre, ça fait mal au cœur… (on est très loin du zéro déchet ici :/ )

 

Une fois arrivés à Téhéran, ce.lles.ux qui nous suivent savent déjà qu’on a passé un certain temps à courir entre les ambassades. Je ne reviendrai pas dessus et me contenterai de vous raconter nos visites et surtout quelques impressions générales.

 

A Téhéran, nous avons eu la chance d’être accueillis par Hamid et Faeze, couple de warmshowers. Grâce à eux, nous sommes allés aux endroits populaires fréquentés par les iraniens, quelle belle expérience !

Nous avons ainsi passé une après-midi à Darband, au nord de Téhéran. La ville est collée à la montagne et des restaus se sont installés le long d’une rivière. C’est aussi le départ de chemins de randos (avec des pics à plus de 5000m), on a croisé de nombreux randonneurs locaux (et de ce fait, il est normal de croiser un randonneur dans le métro). Je crois d’ailleurs que Téhéran est la seule capitale où il est possible de rejoindre une station de ski depuis la ville (évidemment pas en cette saison !). L’ambiance était très sympa, c’est un lieu de promenade pour les citadins.

Comme vous pouvez le voir sur les photos, il n’y a pas de table à proprement parler. Nous nous installons sur un tapis et mangeons par terre. C’est la façon traditionnelle de manger et est toujours très pratiqué, encore dans les familles. De grands tapis sont toujours présents dans les maisons, on sort une nappe, la met par terre et on s’installe autour. On s’y fait bien et c’est plutôt pratique si on n’a pas de table assez grande par exemple. Si au retour, on vous invite à la maison et que vous mangez par terre, vous ne serez pas vexés ! 😉

Un homme qui nous avait aidé à traduire le menu m’a indiqué que je pouvais enlever mon voile si je le souhaitais. En effet, en regardant attentivement autour de moi, j’ai vu (avec un plaisir non dissimulé) que plusieurs femmes avaient fait tomber le voile, oubliant les obligations islamiques le temps d’une après-midi.

A ce propos, comme vous pouvez l’imaginer, je n’ai pas beaucoup de plaisir à me plier au dress code islamique imposé.

Mon port du voile est assez laxiste, je laisse souvent les 2 pans pendre de chaque côté de ma tête sans bien cacher mon cou… Je vois bien que cela ne plaît pas toujours et le remet quand je dois parler à des hommes. Quand il faut faire des choses qui impliquent du mouvement (ranger les affaires, monter la tente…), je me cache souvent les cheveux avec un buff (tube de tissu en coton), c’est bien plus pratique que le voile qui, quoi que je fasse, se retrouve au milieu de mon visage (comment ça, le voile gênerait-il les femmes dans certaines activités?!).

Côté habits, j’avais cru trouver le bon plan en trouvant une chemise XXL en Turquie que je ne portais qu’avec ma brassière. Cependant, on m’a fait remarquer que ça n’allait pas, elle est trop transparente et il est possible qu’on voit un bout de ma peau entre les boutons… du coup, je dois porter un t-shirt par dessous. Autant vous dire que je meurs de chaud ! Je la porte maintenant (plus ou moins) ouverte sauf quand je dois aller au bureau de l’immigration iranien où le garde à l’entrée me demande de boutonner tous mes boutons, ce, en s’excusant et en précisant que ce sont « leurs » règles.

Avec toutes ces couches, j’ai l’impression d’avoir chaud mais j’ai bien conscience que ce n’est rien à côté des femmes traditionnelles iraniennes qui accumulent les couches amples jusqu’à porter un chador noir… je ne sais pas comment elles font…

Depuis qu’on a repris le vélo, j’ai adopté une nouvelle technique, je me suis transformée en… garçon !! Des iraniens m’ont conseillé de faire ça, il n’est pas usuel pour une femme d’avoir les cheveux courts et le vélo est surtout réservé aux hommes. Il ne fallait pas me le dire 2 fois, j’ai enlevé mes boucles d’oreilles et ose maintenant être en t-shirt sans voile. Quand on entre dans une ville, je remets ma chemise, mes cheveux restent cachés sous mon casque donc ça passe encore… (et je remets le voile au besoin)

Le gros inconvénient est qu’on a la chanson de Mylène Farmer en tête depuis 3 jours ! 😉

Du côté des iraniennes, le port du voile se décline de toutes les façons : du voile le plus serré sur lequel est ajouté un grand chador noir, jusqu’au voile porté très à l’arrière de la tête sur le chignon. Comme vous pouvez vous en douter, cela varie énormément selon où on est… En ville, il est courant de voir des femmes très apprêtées/maquillées avec un voile qui ne cache pas beaucoup de cheveux alors qu’en campagne, le chador est de rigueur. Ce dernier est un grand voile noir qui se porte par dessus le voile habituel et les habits. Il n’est pas fixé et les femmes sont obligés de le tenir à la main. Ce n’est guère pratique… Quand, au bazar par exemple, elles ont besoin de leurs 2 mains, il est courant de les voir tenir leur chador avec… les dents ! Parler ou utiliser ses mains, il faut choisir…

Dans certains quartiers riches et parcs de Téhéran (dans des lieux publics donc), on a vu des femmes sans voile ! J’en étais ravie !! Bravo à toutes ces femmes qui ont le courage de sortir sans voile ! C’est un acte politique en Iran, certaines sont en prison pour cela. Le mouvement s’amplifie notamment et est relayé sur les réseaux sociaux, j’espère de tout cœur qu’il aboutira à la fin de cette interdiction ! (et évidemment de manière plus générale à plus d’égalité entre les femmes et les hommes…) Petite précision : je ne me positionne pas contre le voile mais bien contre l’obligation de porter le voile. On a bien vu que certaines femmes ne souhaitent pas le porter, elles devraient être libres de leurs choix, de le porter ou non. Je ne suis pas non plus partisane de l’interdiction du voile, comme on a pu en débattre en France. J’estime par exemple qu’il vaut mieux que l’Université soit ouverte aux femmes voilées plutôt que de les exclure.

Je dois reconnaître que je suis par contre intimement convaincue que dans une société réellement égalitaire et où le patriarcat n’existerait pas (ce qui impliquerait aux religions de pas mal évoluer sur leurs interprétations des textes…), je ne crois pas au fait que de nombreuses femmes feraient le choix de porter le voile.

Une autre remarque sur l’apparence des iranien.ne.s, on est impressionnés du succès de la chirurgie esthétique ici ! On ne cesse de croiser des jeunes femmes et jeunes hommes avec le nez couvert d’un pansement ! (et encore, on n’est pas encore assez aguerris pour reconnaître un nez refait) Apparemment, il existe même un tourisme médical dédié !

 

Un soir, nous sommes sortis avec Faeze et Hamid près du « Nature bridge », lieu de sortie nocturne de la capitale. Avant de vous en dire plus, je dois préciser que les iraniens vivent la nuit (quand le thermomètre commence à descendre). Il est tout à fait normal pour une famille avec enfants de dîner vers 23h, avec nos habitudes françaises, ça nous a surpris !

Nous avons donc rejoint un parc rempli de familles en train de pique niquer, fumer la chicha, jouer au badminton… il y avait des enfants partout, ils s’éclataient à jouer dans les fontaines. Il y avait même une scène avec un one man show et des jeunes (hommes) qui dansaient dans les gradins. L’ambiance était très conviviale ! Nous avons été marqués par un grand brassage : toutes les générations étaient présentes (ce n’est pas en France qu’on verrait une mamie manger une pizza à minuit avec sa petite fille dans un parc!) et aussi tous les styles : on a vu une femme en chador jouer au badminton avec son fils, des jeunes femmes en jean, haut près du corps et voile très bas… Ce mélange faisait plaisir à voir !

Nous avons vraiment passé de très bons moments avec Faeze et Hamid. Pour vous dire un peu plus sur eux, Hamid est ingénieur en bâtiment et Faeze étudiante en architecture. Ils se sont rencontrés de manière « traditionnelle », c’est-à-dire par l’intermédiaire de leur famille. Cela semble encore très courant en Iran, tous les Iraniens à qui nous en avons parlé se sont rencontrés de la sorte, il est même courant que les cousin.e.s se marient entre eux ! Tous les deux pratiquants, ils forment un couple moderne et étonnant : Faeze est ceinture noire de karaté et pratique le volley ball à haut niveau ! Pourtant, son mari ne l’a jamais vue jouer puisque les hommes sont interdits de stade quand les femmes jouent (sans voile).

Pour passer du bon temps ensemble, rien ne vaut de partager des repas. On s’est régalés de la cuisine de Faeze, en retour nous avons fait des crêpes et le plat préféré des français… un couscous ! Nous avons appris à jouer (et à perdre) au backgammon, nous avons soutenu l’équipe française pour les 1/4 et 1/2 finales et avons beaucoup ri en voyant la censure iranienne contre les décolletés dans les films étrangers (un haut noir rajouté au crayon, des gros plans étonnants, une plante qui apparaît comme par magie au milieu d’une porte…). Nous avons aussi beaucoup discuté de sujets sociétaux, de politique, d’écologie… Nos avis divergeaient parfois mais c’était toujours très riche !

A propos des sorties, l’alcool étant interdit ici, nous buvons de la « bière islamique » ou encore des « mojitos islamiques » (islamique = sans alcool). De ce fait, il est tout à fait normal de voir un enfant avec un verre de « bière » à la main ! En pratique, nombreux iraniens contournent l’interdiction en faisant leur propre alcool. Nous avons ainsi goûté une « vodka » maison, sauf qu’en discutant avec le gars qui l’avait faite, on a réalisé qu’il avait réinventé la recette du calva ! Un autre iranien nous a expliqué qu’il était plus facile de trouver en Iran une marque spécifique de bière plutôt que d’eau minérale : il suffit de demander à son dealer qui trouve toutes les bières possibles et imaginables !

 

Pour vous partager notre expérience de Téhéran, je suis obligée de vous parler des transports. La ville est gigantesque donc se déplacer à pied est vite limité. Quant à notre vélo, nous ne voulions pas le prendre et devoir le laisser dans la rue.

Pour nous balader, nous prenions le métro. La première fois que je l’ai pris, j’ai eu un petit choc en m’apercevant que j’étais la seule femme de la rame… Les femmes ont en fait des wagons réservés et le reste du métro est « mixte ». En pratique, seules les femmes en couple y vont. Cette pratique m’interroge. Je sais que dans certains pays, des féministes se sont battues pour avoir ce type de wagons pour éviter les agressions sexuelles (petit rappel, en île de France, 100 % des femmes se sont déjà faites agressées dans les transports). Je reste cependant gênée par une telle pratique, je ne suis pas sûre qu’à long terme, cela fasse évoluer les choses dans le bons sens… Ce n’est pas aux femmes de se protéger en s’isolant mais aux hommes de changer leurs comportements ! Et pour un peu de débat, un article sur le sujet.

Ca me rappelle d’ailleurs quand un iranien a commencé à m’expliquer que le voile était fait pour « protéger » les femmes. Les protéger de quoi ? Des pulsions des hommes qui ne savent pas se contrôler ? A quand une action sur eux et non sur les femmes ?! Rahlala, vraiment, ça m’agace ce genre de discours… (comme vous pouvez le voir, les occasions d’agacements ces dernières semaines ne manquent pas 😉 ).

A part le métro, pour traverser la ville rapidement entre les ambassades, nous avons pas mal utilisé Snapp, l’uber local qui nous évitait des altercations avec les taxis. Nous avons en effet eu du mal avec ces derniers : ils ne parlent pas anglais, ne savent pas lire une carte (déjà ça commence mal pour nous qui ne savons ni écrire ni parler le farsi…) et surtout… ils ont la mauvaise tendance de changer leur prix en cours de route. Du coup, on est descendus plusieurs fois de taxis !

En tant que piétons, on a appris à traverser les routes à l’iranienne. Imaginez une 3*2 voie bondée et… lancez-vous avec un petit signe de main à la rigueur ! Oui, oui, c’est comme ça que ça fonctionne et on est restés entier !

Quand nous avons dû traverser la ville à vélo, ce n’était guère mieux… On a par contre bien rigolé avec les comptes à rebours des feux qui restaient parfois bloqués sur un numéro (10, 9, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 8, 7, 6…)

 

Côté visites, nous sommes au palais Golestan qui nous a déroutés par son kitch absolu. Les photos parlent d’elles-mêmes.

Nous sommes allés au bazar un vendredi, tout était fermé ! Nous y sommes retournés quelques jours plus tard, il grouillait d’activité, le contraste était saisissant !

Comme nous devions attendre que la Chine s’occupe de nos visas. Nous avons fait un petit séjour à Ispahan où nous avons rencontré Alireza, Fati et Messoume via warmshowers. On a passé d’excellents moments avec eux !

La ville d’Ispahan est juste sublime. Nous avons découvert la place principale en arrivant la nuit. Là encore, elle était remplie d’iraniens qui y pique niquaient et passaient la soirée. C’était ma-gique !

Le lendemain, nous nous sommes baladés et avons visité plusieurs des mosquées, c’était sublime !! (prenez le temps de regarder les photos, ça vaut le coup, on vous le garantit ! 🙂 )

Une fois revenus à Téhéran et les visas finis, nous avons récupéré notre vélo flambant neuf après une révision et nous sommes retournés… à Ispahan ! (les photos ci-dessous avec le vélo sont de ce 2nd passage)

En cherchant un hôtel après être arrivés tard le soir, nous avons été hébergés par Reza et sa famille qui nous voyaient perdus dans les petits rues d’Ispahan. Ils étaient eux aussi adorables !! J’ai joué aux petits chevaux avec leur fille et nous avons appris que la plupart des familles ont aujourd’hui un enfant ou 2 max, alors qu’il y a quelques années, les familles nombreuses étaient de rigueur pour soutenir l’effort de guerre… Reza avait 7 frères et sœurs !

Le lendemain, nous avons acheté quelques souvenirs pour notre famille pour faire un colis en France. L’idée est simple, les drones sont interdits en Ouzbékistan, il faut le renvoyer en France. Quitte à payer un colis, autant y ajouter de l’artisanat iranien (et c’est comme ça qu’on se retrouve à craquer pour un magnifique tapis!). Sauf que finalement, on vient d’apprendre que la poste refuse d’envoyer les drones (serions-nous des espions?!), on a donc payé un colis sans drone et des touristes français rencontrés à Varzaneh (Vincent, Diane, si vous nous lisez, merci encore!!) devrait essayer de nous le ramener en avion. Affaire à suivre donc…

Nous avons quitté Ispahan en fin d’après-midi, nous avons longé le fleuve (à sec) ce qui nous a permis d’admirer les nombreux ponts de la ville et traverser les parcs.

Le soir, nous avons eu la chance d’être accueillis dans une mosquée. On a réussi à éviter de se faire inviter à manger (on ne veut pas trop abuser non plus…) en commençant à cuisiner tôt !

On reprend le rythme de vélo, lever aux aurores pour un départ vers 7h. Nous avons ainsi rejoint la ville de Varzaneh où nous avons dormi dans une guesthouse (nous dormions sur le toit gratuitement, merci warmshowers!). La plupart des touristes étaient français et mine de rien, nous qui ne voyons habituellement aucun touriste, on était contents de pouvoir partager nos expériences de voyages. J’ai eu une bonne migraine le soir (petite insolation probablement) et nous avons repoussé notre départ au surlendemain. On a profité de cette journée de repos pour mettre à jour le blog et se promener dans la ville. Une particularité de Varzaneh est que les femmes portent un chador blanc, et non noir.

Dimanche matin, lever 5h pour affronter 65km de désert sans village jusqu’au fameux caravansérail de Khargusi. On était bien lourds avec toute l’eau qu’on avait prise, on n’était pas sûrs de trouver de la bonne eau sur place. On savait qu’il y avait des sources que l’on pouvait filtrer mais l’eau était très salée donc finalement, on ne s’en est servi que pour cuisiner et ce n’était pas plus mal. On aura quand même bu 16l d’eau à 2 dans la journée !

Cette nuit restera probablement dans le top de nos souvenirs. C’était incroyable de dormir dans cet endroit si chargé en histoire et au milieu d’un paysage désertique comme ça. Sans aucune pollution lumineuse, le ciel étoilé était magnifique.

On apprendra les résultats du match au petit matin, quand a la bonne surprise de retrouver Vincent, Diane et d’autres personnes de la guest house qui sont venus admirés le lever du soleil !

A bientôt !

Stéphanie

12 COMMENTS
  • Sylvie
    Reply

    16 litres d’eau en une journée !! C’est assez terrifiant d’imaginer s’il venait à vous en manquer…
    Le ciel étoilé doit être une experience magique !!
    Merci pour tous vos articles, photos et vidéos !! Bonne continuation en restant prudents 🙂

    1. Claude
      Reply

      Même en plein désert on trouve des sources ! Souvent un peu salées mais en cas de gros problème ça suffit 🙂

      La nuit était superbe !

  • Oscar
    Reply

    Bordel c’est fascinant, la vidéo est géniale, à la fin quand vous êtes sur le vélo, sous cet angle on dirait que Claude pousse stef sur un fauteuil roulant dans le désert ça force le respect.

    1. Claude
      Reply

      Tu tiens un concept de ouf, à mon avis tu peux revendre les droits à une télé : “Extreme desert run, wheelchair edition”

  • Anita
    Reply

    La route de la soie: destination magique , inaccessible et vous y êtes , bravo. On est très heureux de votre bonheur de vivre ces instants inoubliables.

    1. Stéphanie Couvreur
      Reply

      Et nous on est très heureux de partager ça avec vous ! 🙂

  • Christine
    Reply

    Que dire de ces mosaïques bleu-jaune, des ces couleurs de marchés, de ces soirées éclairées d’étoiles et de cris d’enfants, de ces ciels scintillants que l’on imagine immenses, de ces sourires partagés… Magnifique, splendide, merveilleux…!!..; Vous nous emmenez dans des contrées qui nous font rêver!!
    Je pense aux iraniens qui arrivent en France et qui doivent rentrer le soir à 19h car tout est fermé…
    Bisous, bisous

    1. Stéphanie Couvreur
      Reply

      Les soirées sont magnifiques en effet ! Le rythme est un peu dur à tenir pour les cyclos qui se lèvent tôt pour éviter la chaleur. Les iraniens, eux, semblent tenir le coup du rythme infernal coucher tard/lever tôt, on se demande comment ils font !!

  • Anne-Laure
    Reply

    Vous nous avez pas menti, effectivement des photos encore plus belles! J’en ai téléchargé quelques une mais vous pensez les vendre? Certaines feront de très beaux tableaux <3 Stéphanie, ton visage est tellement bronzé!! Claude, je te trouve un peu rouge ;p Des bisous, prenez bien soin de vous et merci pour tout ces récits de rêve

    1. Stéphanie Couvreur
      Reply

      Ohlala, tu sais comment me faire plaisir toi ! 😉 On n’a pas pensé à les vendre (on a rencontré des photographes qui font des photos 1000 fois plus belles que les nôtres, si, si !), on peut par contre ‘envoyer tes préférées en meilleures qualités ! 🙂

  • Johanna
    Reply

    Magnifique cette deuxième partie sur l’Iran !! Merci pour le tour, Claude, looking great !

    1. Stéphanie Couvreur
      Reply

      A bientôt Johanna !!! 😀

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